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Est considéré comme accident du travail ou de trajet tout accident qui survient par le fait ou à l'occasion du travail, à un salarié ou à une personne travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs. L'employeur est tenu de le déclarer dès qu'il en prend connaissance.
Pour être qualifié d'accident du travail, l'événement doit réunir plusieurs critères :
un événement soudain (une chute, par exemple),
une lésion corporelle ou psychique,
la survenance de l'accident au cours ou à l'occasion du travail.
L'accident de trajet doit avoir lieu pendant l'aller-retour entre le lieu du travail et l'un des lieux suivants :
la résidence principale,
une résidence secondaire présentant un caractère de stabilité,
tout autre lieu où le travailleur se rend habituellement pour des raisons familiales,
le lieu où le salarié prend ses repas (cantine, restaurant, etc.) pendant sa journée de travail.
Le salarié victime d'un accident du travail ou de trajet dispose de 24 heures pour en avertir son employeur, sauf en cas de force majeure.
Il doit lui préciser le lieu, les circonstances de l'accident et l'identité des témoins éventuels.
Afin de faire constater des lésions, il doit consulter rapidement un médecin qui établit alors un certificat médical initial.
Les volets 1 et 2 doivent être adressés directement par le praticien sous 24 heures à l'organisme d'assurance maladie dont dépend la victime.
Le volet 3 doit être conservé par le salarié. En cas d'arrêt de travail, il adresse le volet 4, intitulé certificat d'arrêt de travail à son employeur.
L'employeur est tenu de déclarer tout accident de travail ou de trajet 48 heures au plus tard (non compris les dimanches et jours fériés ou chômés) après en avoir pris connaissance, sauf en cas de force majeure :
à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépend la victime, s'il s'agit d'un salarié relevant du régime général de la sécurité sociale,
à la caisse de la mutualité sociale agricole (MSA), s'il s'agit d'un salarié agricole,
à l'Établissement national des invalides de la marine (Enim), s'il s'agit d'un marin.
L'employeur n'a pas à tenir compte de la gravité des lésions subies par le salarié et doit déclarer tout accident, même s'il n'entraîne pas d'arrêt de travail ou même si l'employeur doute de son caractère professionnel.
L'employeur peut lors de sa déclaration émettre des réserves motivées sur les circonstances de lieu, de temps ou sur l'existence d'une cause étrangère au travail.
La caisse d'assurance maladie, dont dépendent le salarié et l'employeur, dispose de 30 jours à partir de la réception de la DAT pour statuer sur le caractère professionnel de l'accident. En l'absence de réponse dans les 30 jours, le caractère professionnel de l'accident est reconnu (ou 2 mois en cas de nécessité d'examen ou d'enquête complémentaire).
En cas de non-déclaration par l'employeur, la déclaration à la caisse peut être faite par la victime, ou ses représentants, jusqu'à la fin de la 2e année qui suit l'accident (un accident survenu le 15 mars 2015 peut être déclaré par la victime jusqu'au 31 décembre 2017).
Si la victime de l'accident travaille pour plusieurs employeurs, la déclaration doit être effectuée par l'employeur pour qui elle travaillait au moment de l'accident.
Permet à l'employeur d'effectuer la déclaration d'accident du travail ou de trajet directement en ligne, après inscription préalable, en remplissant un formulaire ou à partir d'un dépôt de fichier généré par logiciel.
La DAT doit obligatoirement être adressée par l'employeur ou son mandataire (expert-comptable ou centre de gestion) à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépend la victime, sous 48 heures, dès connaissance d'un accident de travail ou de trajet.
À remplir en 4 exemplaires. L'employeur doit en envoyer 3 exemplaires, par lettre recommandée avec accusé de réception, à la caisse primaire dont dépend le salarié victime de l'accident, dans les 48 heures après eu connaissance de l'accident. Il doit conserver le 4e exemplaire pendant 5 ans.
CERFA 14463*02 (ex-60-3682)Permet aux entreprises qui emploient de la main-d'œuvre agricole de réaliser en une seule fois les 3 déclarations nécessaires :
déclaration d'accident du travail ou de maladie professionnelle,
feuille d'accident, qui permet au salarié victime de bénéficier de la gratuité des soins,
attestation de salaire, qui permet au salarié de bénéficier du paiement des indemnités journalières.
Service gratuit avec inscription préalable.
CERFA 13144*01À remplir en 4 exemplaires. L'employeur doit en envoyer 3 exemplaires, par lettre recommandée avec accusé de réception, à la caisse MSA dont dépend le salarié victime de l'accident, dans les 48 heures après eu connaissance de l'accident. Il doit conserver le 4e exemplaire pendant 5 ans.
CERFA 12502*03Si le salarié ayant subi un accident est un marin et si un événement ayant eu lieu à bord, le rapport de blessure, maladie, décès doit être établi pour toute maladie constatée à bord, tout accident du travail ou de trajet, même si l'état de la victime ne justifie pas son débarquement, et doit être adressé à l'Enim dès l'arrivée au port. La disparition d'un marin doit également, sauf cas de force majeure, faire l'objet d'un rapport ou d'un procès-verbal de disparition.
CERFA 11505*03En cas d'accident survenu à un travailleur intérimaire mis à disposition par une entreprise de travail temporaire (ou d'intérim), l'entreprise utilisatrice doit informer dans les 24 heures par lettre recommandée :
le service de prévention de la Carsat,
l'inspection du travail,
l'entreprise de travail temporaire chargée d'établir la déclaration d'accident du travail.
CERFA 60-3741L'employeur peut effectuer une simple inscription sur un registre spécifique dit registre d'infirmerie ou registre d'accidents bénins dans les 48 heures suivant l'accident, si les conditions suivantes sont remplies :
l'accident n'entraîne ni arrêt de travail ni soins médicaux,
l'autorisation de tenir un tel registre a été donnée par la Carsat,
présence permanente d'un médecin, d'un pharmacien ou d'un infirmier,
existence d'un poste de secours d'urgence,
l'employeur informe le CHSCT de toute inscription,
le registre est signé par la victime de l'accident.
L'inscription au registre doit mentionner :
le nom de la victime,
les date, lieu et circonstances de l'accident,
la nature des lésions, avec le visa de la personne ayant donné les soins.
Le registre est consultable par :
la victime ou ses ayants droit,
les agents de la Carsat ou de la CPAM,
l'inspecteur du travail,
le CHSCT ou les délégués du personnel,
le médecin du travail.
Le registre doit être envoyé à la Carsat à la fin de chaque année en recommandé.
En cas d'arrêt de travail, l'employeur doit délivrer une attestation de salaire pour le versement des indemnités journalières.
L'attestation de salaire est obligatoire pour tout arrêt de travail, quel qu'en soit le motif. C'est sur la base de cette attestation que la caisse d'assurance maladie examine le droit du salarié aux indemnités journalières et en réalise le calcul.
L'employeur doit y préciser si le salaire est maintenu en totalité. Si c'est le cas, c'est l'employeur qui perçoit les indemnités journalières (il est subrogé dans les droits de la victime).
Lors de la reprise du travail par le salarié, l'employeur doit établir une nouvelle attestation de salaire sur laquelle la date de reprise effective du travail doit être indiquée.
À transmettre obligatoirement pour tout arrêt de travail d'un salarié qui dépend du régime général (maladie, maternité, paternité, accident du travail, maladie professionnelle), dès réception de l'avis d'arrêt de travail ou, pour le congé maternité ou paternité, en début du congé.
C'est sur la base de cette attestation que l'assurance maladie verse les indemnités journalières au salarié ou à l'employeur en cas de subrogation.
À la fin de l'arrêt de travail, il est également possible d'effectuer l'attestation de reprise du travail.
CERFA 12918*01Permet aux entreprises qui emploient de la main-d'œuvre agricole de réaliser en une seule fois les 3 déclarations nécessaires :
déclaration d'accident du travail ou de maladie professionnelle,
feuille d'accident, qui permet au salarié victime de bénéficier de la gratuité des soins,
attestation de salaire, qui permet au salarié de bénéficier du paiement des indemnités journalières.
Service gratuit avec inscription préalable.
CERFA 13144*01L'employeur doit également remettre une feuille d'accident au salarié victime de l'accident du travail.
Le salarié doit la présenter systématiquement au praticien, à l'hôpital, qui dispense les soins, à l'auxiliaire médical, au pharmacien pour bénéficier du tiers payant, c'est-à-dire du remboursement à 100 % des frais médicaux liés à l'accident du travail sans avance de frais, et de la gratuité des soins, dans la limite des tarifs conventionnels.
Permet à l'employeur d'effectuer la déclaration d'accident du travail ou de trajet directement en ligne, après inscription préalable, en remplissant un formulaire ou à partir d'un dépôt de fichier généré par logiciel.
La DAT doit obligatoirement être adressée par l'employeur ou son mandataire (expert-comptable ou centre de gestion) à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépend la victime, sous 48 heures, dès connaissance d'un accident de travail ou de trajet.
Attention, cette version est un spécimen, qui est fourni uniquement à titre d'information.
Pour votre démarche, le formulaire original vous est remis par l'employeur en cas d'accident du travail ou par la CPAM lorsqu'une maladie professionnelle est déclarée.
CERFA 11383*02Permet aux entreprises qui emploient de la main-d'œuvre agricole de réaliser en une seule fois les 3 déclarations nécessaires :
déclaration d'accident du travail ou de maladie professionnelle,
feuille d'accident, qui permet au salarié victime de bénéficier de la gratuité des soins,
attestation de salaire, qui permet au salarié de bénéficier du paiement des indemnités journalières.
Service gratuit avec inscription préalable.
CERFA 13144*01À conserver par la victime.
CERFA 11451*04Attestation remise à la victime d'un accident du travail maritime par l'employeur, dès lors qu'il a établi le rapport de blessure, maladie ou décès.
Cette feuille doit être présentée systématiquement au praticien qui dispense les soins ou à l'hôpital, ainsi qu'à l'auxiliaire médical(e), au pharmacien ou au fournisseur et au biologiste chaque fois qu'une ordonnance est exécutée. Permet à la victime de bénéficier du tiers payant et de la gratuité des soins, dans la limite des tarifs conventionnels
CERFA 11541*03